|
Dans la francophonie
|
Les rectifications de
l'orthographe ont été approuvées initialement
par :
|
- le Conseil supérieur de la langue française (Paris);
|
- l'Académie française (France)
|
et sont considérées comme non fautives (admises) par beaucoup d'autres organismes compétents en la matière.
|
|
Voici des exemples
d’organismes de la francophonie qui sont concernés par les rectifications de
l’orthographe.
|
Note :
les organismes au Québec (OQLF,
MELS,
CSLF
du Québec, AQPF…)
sont présentés dans la section
« Québec » de ce site.
|
1. Le Conseil supérieur de la langue
française (CSLF) [Paris]. – Il est à
l’origine des recommandations officielles (voir
l’historique)
|
2. L’Académie
française (France). –
Elle a approuvé à l’unanimité les recommandations du CSLF de Paris. La dernière
édition de son dictionnaire mentionne toutes les graphies modernisées
(souvent en annexe).
|
[http://www.academie-francaise.fr/dictionnaire/index.html]
|
(d’après le rapport publié dans les documents
administratifs du Journal officiel du 6 décembre 1990)
On peut y lire ceci :
|
Ils ont signalés ci-dessous les mots qui, dans
ce dictionnaire, sont suivis d’un losange indiquant qu’une nouvelle orthographe
a été recommandée pour mettre fin à une anomalie, à une incohérence, ou,
simplement, à une hésitation, pour permettre l’application sans exceptions
inutiles d’une règle simple, pour souligner une tendance phonétique ou
graphique constatée dans l’usage, ou encore pour faciliter la création de
mots nouveaux, notamment dans le domaine technique, et, de manière générale,
pour rendre ainsi plus aisés l’apprentissage de l’orthographe et sa maîtrise.
|
Les recommandations ont été acceptées par
l’Académie française, qui a néanmoins voulu qu’elles soient soumises à
l’épreuve du temps. Elle maintiendra donc les graphies qui figurent dans son
dictionnaire jusqu’au moment où elle aura constaté que ces recommandations
sont passées dans l’usage.
|
3. Le gouvernement de France a publié le 6 décembre 1990 le rapport sur les rectifications de l’orthographe
dans le Journal officiel de la République française. Ce texte est
reproduit sur le site de l’Académie française [http://www.academie-francaise.fr/langue/orthographe/plan.html].
|
4. La Délégation générale à la langue
française et aux langues de France (DGLFLF), organisme relevant du ministère de la Culture
et de la Communication de France, applique entièrement l’orthographe
modernisée dans ses bulletins et dans son site Internet. La DGLFLF et son
observatoire des pratiques linguistiques ont publié en 2006 dans leur bulletin
d’information Langues et Cité toute une thématique sur les rectifications
orthographiques ainsi qu’un bilan international. Voilà une
autre preuve que l’usage évolue un peu partout dans la francophonie.
|
Pour lire ce bulletin sur
l’orthographe modernisée : www.culture.gouv.fr/culture/dglf/Langues_et_cite/langues_cite7.pdf.
|
5. Le ministère de l'Éducation nationale de France a publié dans son Bulletin
officiel les nouveaux programmes scolaires (avril 2007). Au chapitre de
l’orthographe, il précise :
|
« On s’inscrira dans le cadre de
l’orthographe rectifiée. Les rectifications définies par l'Académie
française ont été publiées au Journal
officiel de la République française le 6 décembre 1990, édition
des Documents administratifs. Elles se situent tout à fait dans la continuité
du travail entrepris par l’Académie française depuis le XVIIe
siècle, dans les huit éditions précédentes de son Dictionnaire. »
|
Référence : Bulletin
officiel du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche, hors série, n° 5, du 12 avril 2007 (voir les détails du
B.O.E.N.).
|
Par là
même, le Ministère en France confirme que les enseignants doivent bel et bien tenir
compte des rectifications de l’orthographe dans l'enseignement, comme cela a
déjà été recommandé en Belgique et en Suisse. Il le reconfirme plus explicitement l’année suivante (www.orthographe-recommandee.info/enseignement).
|
6.
Le ministère de
l'Éducation de Belgique. –
Les enseignants ont été avisés des changements en 1998; le
programme de français est même rédigé en nouvelle orthographe. En 2008, de nouvelles circulaires ministérielles précisent que « les professeurs de français de tous niveaux
sont invités à enseigner prioritairement les graphies rénovées » (voir page
européenne sur l’enseignement). |
7. La Délégation à la
langue française de Suisse et la Conférence Intercantonale.
– Tous les
enseignants francophones de Suisse ont été avisés en 1996 (voir
page sur l’enseignement en Europe).
|
8. Le Réseau pour la nouvelle orthographe
du français (RENOUVO)
regroupe des associations
|
- de
France (AIROÉ),
|
- de Belgique
(APARO : http://sweet.ua.pt/~fmart/aparo.htm),
|
- de
Suisse (ANO : http://membres.lycos.fr/northogr/),
|
- du
Québec (GQMNF : le présent site www.gqmnf.org),
|
- et
d’Haïti (CARO : caro@renouvo.org)
|
favorables
à la nouvelle orthographe. Ce réseau international diffuse de l’information
dans la francophonie (site www.renouvo.org).
|